Note [6] | |
Les rédacteurs de L’Esprit de Guy Patin ont emprunté leur article au Traité des Superstitions de Jean-Baptiste Thiers {a}, livre deuxième, pages 155‑156, chapitre v, Du maléfice, sur ce dont on ne peut pas douter que ce soit un maléfice : « Que de faire ce qui s’appelle cheviller, {b} qui est un vice dont Pierre Massé, avocat, {c} parle en ces termes : On pratique aujourd’hui bien fort une espèce de maléfice qu’on appelle cheviller. Par icelui, on empêche les personnes de faire leur eau. J’en ai vu qui en sont morts parce qu’on n’avait pu trouver aucun remède ; lequel est, à ce que l’on dit, en la puissance seulement de ceux qui ont fait le charme et maléfice. Par icelui, ils enclouent aussi et font clocher les chevaux ; {d} ils empêchent les vaisseaux {e} pleins de vin, d’eau, ou autre liqueur, de pouvoir être tirés, encore qu’on y fasse une infinité de pertuis. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : L’Esprit de Guy Patin (1709), Faux Patiniana II-3, note 6. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8216&cln=6 (Consulté le 18/03/2025) |