Note [7] | |
Les « princes autrichiens » étaient les Habsbourg d’Espagne dont le royaume incluait la Franche-Comté et les Pays-Bas espagnols (Belgique) ; Jean-Jacques Chifflet exerçait la médecine à Bruxelles après avoir vécu à Besançon où était établi son père, Jean (v. note [18], lettre 104). V. notes [9], lettre 309, pour la Pulvis febrifugus orbis Americani… [La Poudre fébrifuge d’Amérique (quinquina)…] de Jean-Jacques Chifflet (sans lieu, 1653, et Lyon, 1654), et [10], lettre 399, pour la critique qu’y avait opposée le P. Honoré Fabri sous le pseudonyme d’Antimus Conygius (Rome, 1655). Chifflet n’a donc pas écrit « deux élégants opuscules » contre le quinquina, mais un seul qui a été imprimé deux fois. Guy Patin ne citait pas le singulier opuscule qu’il avait publié sur Celse : Acia Cornelii Celsi propriæ significationi restituta : Alphonsus Nuñez Regius Archiater defensus : A Ioanne Iacobo Chiffletio, Equite, Philippo iv. Regi Catholico, et Serenissimæ Isabellæ Claræ Eugeniæ Hispaniarum Infanti a Cubiculis Medico. Dans l’enchevêtrement des anciennes éditions de Celse, celle-ci est la seule mention de l’exemplaire que le juriste Jacques Cujas (v. note [13], lettre 106) avait donné à Jean Chifflet. Johannes Antonides Vander Linden n’en a pas fait état dans la bibliographie de son propre Celse (Leyde, 1657, v. note [20], lettre de Charles Spon datée du 28 août 1657). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johannes Antonides Vander Linden, le 26 janvier 1657, note 7.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1104&cln=7 (Consulté le 09/02/2025) |