Note [7] | |
« que de savants hommes s’enduisent à ce point de pompeux galimatias. » Nugæ canoræ est une expression d’Horace (L’Art poétique, vers 322), qu’on peut aussi traduire plus littéralement par « harmonieuses futilités ». Érasme l’a employée pour conclure son adage no 2598, Bullatæ nugæ [Pétillantes sornettes]. L’ouvrage qu’éreintait ainsi Guy Patin est intitulé : Αμπελογραφια sive vitis viniferæ ejusque partium Consideratio physico-philologico-historico-medico-chymica, in qua tam de Vite in genere, quàm in specie de ejus Pampinis, Flore, Lachryma, Sarmentis, Fructu, Vini multivario usu, de Spiritu Vini, Aceto, Vini Fæce et Tartaro, curiosa nota plurima ad normam Collegii Naturæ curiosorum instituta, plurimis jucundis secretis Naturæ, Artisque locupletata à Philippo Jacobo Sachs, à Levvenhaimb Siles. Phil. et Med. D. et Collegii Naturæ Curiosum Collega. Le dernier tiers du livre, consacré aux emplois médicaux et chimiques de l’esprit-de-vin, de son vinaigre et de son tartre (tartrate de potasse), irritait puissamment Patin (qui ne figure pas dans la liste des auteurs cités). Sa lettre à l’auteur (10 février 1666) n’en déborde pas moins d’hypocrites éloges à son égard. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Sebastian Scheffer, le 24 février 1663, note 7.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1261&cln=7 (Consulté le 19/03/2025) |