Note [8] | |
« Si on démontre que les anciens docteurs de l’Église ont dit que le Christ a aussi reconnu l’adoption des enfants, ni eux-mêmes, ni l’Église tout entière, qui a eu de tels docteurs, ne devraient être jugés hérétiques. En vérité, le Christ a été jugé digne de subir le sacrement d’adoption, et quand il a été circoncis, et quand il a été baptisé ; et l’adoption peut être dénommée le sacrement d’adoption ; {a} tout comme nous disons que son corps et son sang sont le sacrement de son corps et de son sang, qui est dans le pain et le vin consacrés, non pas parce que son corps est proprement du pain, et son sang du vin, mais parce qu’ils contiennent en eux le mystère de son corps et de son sang. {b} Et c’est pourquoi le Seigneur a lui-même appelé son corps et son sang le pain bénit et le calice qu’il a remis aux disciples, etc. Facundus de Sirmond, page 404. » {c}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 22 août 1645, note 8.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0125&cln=8 (Consulté le 13/02/2025) |