Note [8] | |
Cromwell avait décidé de lancer une expédition contre les établissements hollandais de Manhattan. Forte de quatre vaisseaux et de 500 hommes, et commandée par Robert Sedgwick, la flottille s’apprêtait à partir lorsque la nouvelle était arrivée du traité de Westminster qui scellait la paix entre les deux puissances (15 avril 1654, v. note [41], lettre 345). Gustave Lanctôt (Histoire du Canada, tome i, 1960, page 370) :
Dès le début des années 1610, capucins (récollets) et jésuites étaient venus évangéliser le Canada, plus communément appelé Acadie ou Nouvelle-France. La colonie fut française de 1620 à 1773, puis passa sous domination anglaise. Saint-Jean (aujourd’hui Saint-John dans le New-Brunswick) s’était soumis le 27 juillet et Port-Royal (aujourd’hui Annapolis Royal en Nouvelle Écosse) le 16 août. En dépit des conventions signées, le couvent des capucins avait été sauvagement pillé, l’église de Port-Royal incendiée, le P. Léonard de Chartes tué par la soldatesque. Les Français furent évacués (Jestaz). Les sarcasmes de Guy Patin étaient infondés : les jésuites, maîtres religieux du Canada, n’eurent guère à souffrir de l’attaque britannique. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 1er décembre 1654, note 8.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0380&cln=8 (Consulté le 20/01/2025) |