Note [8] | |
Jean Mestrezat (Genève 1592-Paris 1657) avait étudié à Saumur avant d’être nommé, dès l’âge de 22 ans, ministre à Charenton (v. note [18], lettre 146). Au nom du calvinisme, il avait soutenu maintes controverses publiques contre le jésuite Véron, le P. Regourd et contre l’abbé de Gondi, futur cardinal de Retz, qui en a parlé dans ses Mémoires (année 1642, pages 259‑260) :
Mestrezat jouit d’une grande considération parmi ses coreligionnaires. Il présida le synode réuni à Charenton en 1631, lequel se montra remarquable par sa modération et par sa sollicitude pour l’enseignement dans les académies. Mestrezat ne fut pas seulement un homme d’un beau caractère et un éminent prédicateur, il fut aussi un savant et un écrivain fécond (G.D.U. xixe s.). On a notamment de lui :
|
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 8 mai 1657, note 8.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0480&cln=8 (Consulté le 11/07/2025) |