Note [9] | |
« qu’ils appelaient comme lui l’absence d’étonnement. » Démocrite d’Abdère, philosophe grec du ve s. av. J.‑C., était contemporain d’Hippocrate, qui a parlé de lui dans sa correspondance (probablement apocryphe, v. note [94] de L’homme n’est que maladie). On y lit que le peuple et le sénat d’Abdère, tenant Démocrite pour fou, auraient demandé à Hippocrate de le soigner, mais le médecin, après avoir voulu lui donner de l’ellébore, reconnut sa faute et conclut à la bonne santé mentale du philosophe. Quant à lui, Diogène Laërce (livre ix, 45, page 1081) a écrit que pour Démocrite :
Si Guy Patin se référait ici volontiers à ce bel idéal moral, maints exemples prouvent qu’il était loin de toujours le respecter. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 5 décembre 1656, note 9.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0455&cln=9 (Consulté le 08/02/2025) |