Note [9] | |
« Vive et vale, et aimez-moi. Vôtre de tout cœur, Guy Patin. À Paris, ce 17e de juillet 1668. » V. note [54], lettre 97, pour les six livres des Disquisitionum magicarum [Recherches sur la magie] de Martin Anton Delrio (Mayence, 1603). Les punitions des prêtres qui pratiquent la sorcellerie sont traitées dans le livre cinquième, section xvi, De la Peine et Supplice des Sorciers, pages 806‑807 de la traduction française (Paris, 1611) :« Les prêtres qui, par vengeance ou par dépit, dépouillent les autels, éteignent les luminaires, ou font des choses semblables à dessein de nuire à ceux pour lesquels ils les emploient aux offices de sépulture, doivent être simplement privés de leurs honneurs et dignités, et marqués d’une ineffaçable note d’infamie. Mais ceux qui, poussés de quelques inimitiés et haines particulières, célèbrent des messes des trépassés pour des vivants, afin que ceux pour lesquels ils les célèbrent fondent plus tôt dedans les coffres de la mort, doivent être premièrement dégradés, et puis bannis à perpétuité, quant et {a} ceux qui les ont induits à ce faire ; si ce n’est toutefois que volontairement ils s’en soient confessés devant leur évêque ou métropolitain, et qu’ils en aient fait une condigne pénitence {b} […]. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 17 juillet 1668, note 9.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0935&cln=9 (Consulté le 21/04/2025) |