Note [34] | |
Francis Glisson (Rampisham, Dorset 1596-Londres 1677), élève puis agrégé au Caius College de Cambridge, reçu en 1634 au Collège des médecins de Londres, y avait professé l’anatomie jusqu’à l’époque de la guerre et de la révolution. La ville de Colchester, où il s’était retiré, ayant été occupée par les parlementaires, il était revenu à Londres pour y continuer avec un succès croissant ses travaux d’anatomie. Guy Patin citait deux de ses ouvrages médicaux :
Glisson a aussi publié plusieurs ouvrages philosophiques et métaphysiques, dont le Tractatus de natura substantiæ energitica, seu de vita naturæ eiusque tribus primis facultatibus naturalibus, i Perceptiva, ii Appetitiva, et iii Motiva [Traité sur la nature énergétique de la substance, ou sur la vie de la nature et ses trois facultés naturelles premières : i Perception, ii Appétit, et iii Mouvement] (Londres, E. Flesher, 1672, in‑4o, avec portrait de l’auteur en sa 75e année d’âge) : livre très original qui attira surtout l’attention après la mort de Glisson, quand on crut y reconnaître les germes et le plan tout entier de la Monadologie de Gottfried Wilhelm Leibnitz, sur la substance vitale élémentaire (G.D.U. xixe s., A.‑J.‑L. Jourdan in Panckoucke). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 22 février 1656, note 34.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0433&cln=34 (Consulté le 21/01/2025) |