Note [10]
« celui qui l’a blâmé pour avoir méprisé son nom dans la ville de Paris » ; dernier paragraphe de la Spongia alexiteria de Jean ii Riolan (citée dans la note [9] supra), page 858 :
Hisce finio meam querimoniam, quam extorsit spreta iniuria famæ, et exprobratus mei nominis contemptus, in hac vrbe Parisiensi. Atque claudo meam responsionem ad libellum famosum Parisani.[Sur ces mots, j’achève la plainte que m’a arrachée une vile souillure de ma réputation, et voilà blâmé celui qui a méprisé mon nom en cette ville de Paris ; {a} et je conclus ma réponse contre le diffamant libelle de Parisano].
- Guy Patin (docteur de Paris), ou plus exactement Gabriel Naudé (docteur de Padoue), dans sa lettre à Parisano, v. supra note [8].
Pour Riolan et ses collègues, les médecins étrangers étaient tous ceux, français ou non, qui n’étaient pas gradués de la Faculté de Paris ; il leur était en principe interdit d’exercer dans la capitale.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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