Note [11]
« Padoue honore Fallope ; Rome, Colombo ; l’Allemagne, Alberti ; la Flandre, Vésale ; Bâle, Bauhin ; Venise, son cher Parisano ; l’Espagne porte son Valverda aux nues ; les Bataves ont Pavius ; Sylvius trône à Paris ; mais c’est toi, Du Laurens, que la France tout entière reconnaît pour sien. »
Cette épigramme, qui omet sciemment Jean ii Riolan, est bien de Guy Patin ; elle figure dans les pièces liminaires des Opera omnia d’André Du Laurens qu’il a éditées en 1628 : v. note Patin 27/8229 pour les références aux huit autres anatomistes qui y sont cités.
Emilio Parisano avait malicieusement transcrit ces vers dans sa Lapis Lydius (Venise, 1635, v. supra note [8]), page 26, avec cette introduction :
Alio (aliis missis) pro choronide non prætermisso, quod Præclarissimus Vir Guido Patin Medicus Parisiensis edidit et statuit, et aliud testimonium et Iudicium erit, Patrium, tini, si placet.[Pour couronner le tout (en omettant d’autres lettres qu’on m’a envoyées), je n’ai pas oublié ce que le très brillant Guy Patin, médecin de Paris, a publié et décrété, et s’il te plaît, cet autre témoignage sera, dirais-je, le jugement de sa propre patrie < sur Riolan >].
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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