Note [12]
« À vrai dire, celui qui a fait des vers pour louer le livre de Parisano a mérité autant de gifles qu’il a écrit de vers. » Cette vengeance de Jean ii Riolan est perdue dans l’errata de son Anthropographia (1649), imprimé à la fin de ses Opuscula anatomica varia et nova (Paris, 1652, seconde partie, page 381). Sa note complète est plus intelligible que l’extrait donné par Hyginus Thalassius :
Page 857. l. 1. post Riolano, adde, ex Hofmanni espistola præfatoria ad Dom. Guidonem Patinum, qui versibus commendauit librum Parisani : reuera tot alapas meruit, quot versibus scripsit.[Page 857, {a} première ligne, après « Riolano », ajoutez : « selon l’épître dédicatoire d’Hofmann à M. Guy Patin, sur celui qui avait fait des vers à la louange du livre de Parisano : à vrai dire, il a mérité autant de gifles qu’il a écrit de vers. »] {b}
- Cette page des Opera anatomica vetera et nova (Paris, 1649) appartient à la Spongia Alexiteria de Riolan contre Emilio Parisano (v. supra note [8]).
- V. note [46], Responsio ad Pecquetianos, première partie, pour un plus long extrait de cette épître. Pour ses vers, Riolan resservait à Patin la moquerie qu’Hofmann lui avait adressée à propos d’un autre rimailleur.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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