Rien non plus n’a vraiment retenu mon attention dans :
- Actuarius, médecin byzantin du Moyen Âge (v. note Patin 3/9003), auteur de sept livres de Urinis, où je ne suis pas parvenu à comprendre la référence donnée par Thomas Bartholin, mais dont le chapitre xii du livre i est intitulé De iudiciis albarum urinarum [La manière de juger les urines blanches] (édition latine des Operum, Lyon, 1556, tome premier, pages 215‑217) ; v. infra note [16] pour un extrait de cet ouvrage ;
- Theophilus Protospatharius, autre médecin byzantin (vie s., v. note Patin 4/1090), auteur du De Urinis liber singularis [Livre particulier sur les urines], dont Fédéric Morel a donné une édition bilingue, grecque et latine (Paris, 1608), avec un chapitre intitulé De tenui consistentia cum albo colore [De leur consistance déliée avec une couleur blanche] (pages 25‑29).
En somme, le point iii de ce chapitre ix ne me semble pas autoriser de conclusion claire ; pour expliquer les urines laiteuses, les références citées ont oscillé entre présence :
- de chyle, possible dans le cas de Nicolaus Florentinus (v. supra note [10]) ;
- de pus, probable dans les cas de Johannes Schenckius (v. supra note [11]) et de Guillaume de Baillou (v. supra note [13]) ;
- de sels minéraux, envisageable dans le cas de Felix Platerus (v. supra note [12]).