Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre ii
Note [2]
Exode (20:4‑5, latin de la Vulgate) :
Non facies tibi sculptile, neque omnem similitudinem quæ est in cælo desuper, et quæ in terra deorsum, nec eorum quæ sunt in aquis sub terra. Non adorabis ea, neque coles : ego sum Dominus Deus tuus fortis, zelotes, visitans iniquitatem patrum in filios, in tertiam et quartam generationem eorum qui oderunt me.« Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut dans le ciel, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images ni ne les serviras, car moi, ton Dieu, je suis un Seigneur vigoureux, jaloux, {a} qui punis la faute des pères sur les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants pour ceux qui me haïssent. »
- Dans la traduction de l’École de Jérusalem (que j’ai autrement suivie) : « moi Yahvé, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux ».
Une menace couve clairement sous cet emprunt de Jean Pecquet aux Écritures, à l’intention de ceux qui voudraient lui voler la primeur de sa découverte. Écrivant en 1651, il voyait juste car dès l’année suivante Jan van Horne, anatomiste de Leyde, a publié avoir trouvé les voies du chyle, sans même citer Pecquet (v. note [49], lettre de Sebastianus Alethophilus à Jean Pecquet).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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