Chez le fœtus, la veine cave inférieure apporte au cœur le sang maternel riche en oxygène et autres nutriments qui y est arrivé par le cordon. Mêlé au sang veineux de l’enfant, ce sang materno-fœtal pénètre dans l’oreillette droite où deux passages s’ouvrent à lui : {a}

• vers l’oreillette gauche {b} par le trou de Botal, puis dans le ventricule gauche qui l’éjecte dans l’aorte ;

• vers le ventricule droit (par l’orifice tricuspide) {c} qui l’éjecte dans l’artère pulmonaire, {d} dont les branches ne sont pas encore perméables, puis dans l’aorte en passant par le canal artériel. {e}

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1. Tout cela avait été parfaitement décrit par William Harvey en 1628 dans le chapitre sixième de son livre sur la circulation (édition française, Paris, 1879). Le résumé de Jean Pecquet est exact. Il l’a richement complété dans le chapitre iii de sa Dissertatio anatomica.

2. Alors appelée artère veineuse, venosa arteria (vaisseau contenant du sang artériel, mais entrant dans le cœur, comme font les veines caves) : v. note Patin 4/8006.

3. V. infra note [3].

4. Alors appelée veine artérieuse, vena arteriosa (vaisseau contenant du sang veineux, mais sortant du cœur comme fait l’aorte, ou grande artère) : v. notes Patin 3/8006.

5. À la naissance, la respiration s’installe (premier cri, v. note [4], Dissertatio anatomica, chapitre iv) et une circulation sanguine de type adulte prend place : ouverture des branches de l’artère pulmonaire, oblitération du trou de Botal et du canal artériel.

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