Note [2]
« Ce que nous découvrons pour la première fois n’est-il pas merveilleux ? Que de faits ne juge-t-on pas impossibles avant de les avoir constatés ? La puissance et la majesté de la nature surpassent à tout moment notre croyance, quand l’esprit n’en considère que les parties, sans en voir le tout » ; Pline l’Ancien, loc. cit., Littré Pli, volume 1, page 280 :
Quis enim Æthiopias, antequam cerneretn credidit ? aut quid non miraculo est, quum primum in notitiam venit ? Quam multa fieri non posse, priusquam sint facta, judicantur ! Naturæ vero rerum vis atque majestas in omnibus momentis fide caret ; si quis modo partes ejus ac non totam complectatur animo.« Qui, en effet, a cru à l’existence des Éthiopiens avant de les voir ? et quelle est la chose qui ne nous paraît pas étonnante quand elle vient à notre connaissance pour la première fois ? Que d’impossibilités supposées avant d’en avoir vu la réalisation ! La puissance et la majesté de la nature surpassent à chaque moment notre croyance, quand on n’en considère que les parties, sans l’embrasser tout entière en esprit. »
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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