Note [23]
Longin ou le Pseudo-Longin {a} a blâmé le « sentiment des humbles » dans son Traité du sublime (section ix). Comme en écho à la pensée de Jean ii Riolan, François de La Mothe Le Vayer {b} a plus tard commenté ces deux mots grecs : {c}
« Car il y a des connaissances imparfaites, qui sont plus présomptueuses mille fois que la véritable science, si tant est qu’il y en ait. La solide doctrine est toujours accompagnée de modestie, et même d’humilité, φρονημα ταπεινον dit le Philosophe ; les demi-savants seuls sont d’autant plus altiers qu’ils croient savoir ce qu’ils ne savent nullement. »
- V. note Patin 2/756.
- V. note Patin 14/172
- Derniers petits traités en forme de lettres écrites à diverses personnes studieuses (Paris, Augustin Courbé, 1660, in‑8o), lettre x, D’un homme de grande lecture, page 181.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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