Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
5. Discours contre la nouvelle
doctrine des veines lactées

Note [23]

Longin ou le Pseudo-Longin {a} a blâmé le « sentiment des humbles » dans son Traité du sublime (section ix). Comme en écho à la pensée de Jean ii Riolan, François de La Mothe Le Vayer {b} a plus tard commenté ces deux mots grecs : {c}

« Car il y a des connaissances imparfaites, qui sont plus présomptueuses mille fois que la véritable science, si tant est qu’il y en ait. La solide doctrine est toujours accompagnée de modestie, et même d’humilité, φρονημα ταπεινον dit le Philosophe ; les demi-savants seuls sont d’autant plus altiers qu’ils croient savoir ce qu’ils ne savent nullement. »


  1. Vnote Patin 2/756.

  2. Vnote Patin 14/172

  3. Derniers petits traités en forme de lettres écrites à diverses personnes studieuses (Paris, Augustin Courbé, 1660, in‑8o), lettre x, D’un homme de grande lecture, page 181.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
5. Discours contre la nouvelle
doctrine des veines lactées
, note 23.

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(Consulté le 08/12/2025)

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