Note [24]
Jean ii Riolan admettait que du chyle se mêle au sang veineux cave, mais lui cherchait une fonction autre que la sanguification cardiaque (qu’il rejetait catégoriquement). Il raisonnait en admettant l’abouchement du canal thoracique dans les veines axillaires (subclavières), mais en supposant l’existence d’un autre canal (que Jean Pecquet n’avait pas mis en évidence) permettant à la citerne du chyle de se drainer aussi dans la veine cave inférieure, au-dessus de la jonction des deux iliaques primitives. En outre, dans sa conception de la circulation du sang, il estimait (me semble-t-il) que les veines le délivrent à la périphérie du corps (tout en l’en faisant aussi remonter, par alternance).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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