Note [27]
Aristote, De la Production et Destruction des choses, livre i, chapitre v, § 11, sur le mélange de l’eau au vin : « c’est l’élément dominant qui donne son nom au mélange, comme quand on dit que le mélange est du vin parce que le mélange entier fera l’effet de vin et non pas d’eau. »
Le point capital ici est que, fidèle à son admirable intuition sur la partition du chyle entre des voies mésentériques et thoraciques (v. supra note [7]), Hyginus Thalassius insistait sur sa portion qui se rendait au cœur. En outre, il n’admettait pas la sanguification dans le cœur, estimant que le chyle s’y mêlait seulement au sang, ce qui faisait de lui du sang.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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