Note [27]
« Piège que Thomas Bartholin a tendu aux Conduits aqueux hépatiques et aux Vaisseaux séreux des glandes que le Suédois Olaüs Rudbeckius {a} a publiés à Arosia. » {b}.
- Olaüs Rudbeckius, Ole Rudbeck : v. note Patin 4/337 qui résume sa querelle de priorité avec Bartholin dans la découverte des vaisseaux lymphatiques.
V. note [36], Responsio ad Pecquetianos, 5e partie, pour la prétention de Rudbeckius à avoir découvert la voie thoracique du chyle avant Jean Pecquet et sans connaître ses Experimenta nova anatomica.
- Arosia est l’ancien nom de la ville suédoise de Västerås, où avait été publié (1653, in‑4o) le deuxième ouvrage de la querelle :
Insidiæ structæ Cl. V. Thomæ Bartholini Vasis lymphaticis ab Olao Rudbekio Sueco in suis Ductibus hepaticis, et Vasis glandularum serosis Arosiæ editis, detectæ a Martino Bogdano Drisna Marchido.[Martin Bogdan, marquis de Drisna, dévoile le Piège que, dans ses Canaux aqueux hépatiques et vaisseaux séreux des glandes, publiés à Arosia, le Suédois Olaüs Rudbeckius a tendu aux Vaisseaux lymphatiques du très distingué M. Thomas Bartholin].
Son auteur, le médecin suisse Martinus Bogdan (v. notule {c}, note Patin 18/477), était un élève de Bartholin.
Le désordre de ce paragraphe est dû à une correction de Jean ii Riolan qui figure dans l’errata de son livre, où il a remplacé le premier ouvrage qu’il avait cité par le second.
La reine Christine de Suède avait abdiqué en 1654.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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