Note [28]
En cherchant vainement à mieux comprendre ce propos, {a} j’ai feuilleté le court Traité de l’anatomie pneumatique de Jean ii Riolan, qui est traduit à la fin du Manuel anatomique et pathologique (1661), avec ce passage (pages 768‑769) sur sur une question déjà débattue plus haut : {b}
« Aussitôt après l’accouchement, l’arrière-faix étant tiré du ventre de la femme et séparé du nombril de l’enfant comme il appartient, {c} vous soufflerez puissamment la veine ou l’artère ombilicale de cet arrière-faix, afin de connaître les connexions ou synanastomoses de ces vaisseaux ombilicaux dedans le placenta ; et si ces vaisseaux s’enflent de sorte qu’ils paraissent manifestement, vous pouvez par là conjecturer que le sang qui est superflu dans les vaisseaux du corps du fœtus retourne par les artères ombilicales dans le placenta, où il se mêle et confond avec l’autre sang ; < et > que le même arrière-faix, attaché aux parois de la matrice, suce < le sang > de la mère. »
- Autrement que par un grossier artefact expérimental lié aux dégâts que provoque une insufflation trop énergique
- V. supra note [22].
- Comme il convient de faire (ut decet dans le latin d’origine).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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