Note [30]
Insidiæ structæ d’Ole Rudbeck (Leyde, 1654, v. supra note [27]), page 164 et dernière :
« Voilà pour vous les feuilles, très distingué M. Bartholin, évitez que les arbres ne vous tombent dessus. {a} Souvenez-vous que vous êtes un homme. Si ça vous fait plaisir, nous nous rencontrerons, et je vous montrerai mille erreurs que vous avez commises dans votre Anatomia reformata, {b} et même dans tous vos écrits anatomiques, bien que vous ne gagneriez guère à les entendre, car vous êtes un débutant qui exerce sa dictature sur les autres. Vale et méditez sur mon avertissement. »
- Post folia arbores cadere [Après les feuilles tombent les arbres], adage antique, tiré de Plaute (Les Ménechmes), qu’Érasme a commenté (no 1768) :
[…] arborum decidua folia negliguntur, verum aliquando fit, ut ipsæ arbores putres in caput subjecti decidant.[(…) on ne prête guère attention aux feuilles qui tombent, mais il arrive parfois que les arbres vermoulus chutent sur la tête de celui qui est au-dessous].
- V. supra note [21‑2].
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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