Note [32]
Ce commentaire porte sur l’antépénultième paragraphe du chapitre v de la Dissertatio anatomica. Le début correspond, mais je n’ai pas trouvé le propos de Jean Pecquet sur l’anévrisme (v. supra note [26]).
Sans la rosée, les esprits et les vents (flatus) dont parlait Jean ii Riolan, Hippocrate a ainsi écrit sur les ecchymoses dans le traité des Fractures, § 11, Luxation du calcanéum, Littré Hip, volume 3, page 459 :
« Voici les signes qui feront reconnaître si le mal s’aggrave ou ne s’aggrave pas : quand les ecchymoses, effet de la rupture des veines, et les lividités se manifestent, et que les parties avoisinantes deviennent rouges et dures, il y a danger que le mal ne s’aggrave […]. Au contraire, quand il ne doit pas y avoir d’aggravation, les ecchymoses, les lividités et les parties avoisinantes deviennent jaunâtres, sans dureté ; cela est un bon signe dans toutes les ecchymoses qui ne doivent pas mal tourner ; au lieu que, les parties devenant dures et livides, ils est à craindre qu’elles ne se gangrènent. »
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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