Note [36]
« quel fléau impossible à arrêter, quelle langue remplie de venin, […] qu’il est encore incapable de dompter ! » ; une note marginale d’Hyginus Thalassius renvoie au Nouveau Testament (Épître de saint Jacques, 3:7‑8) :
Omnis enim natura bestiarum et volucrum et serpentium etiam ceterorum domantur et domita sunt a natura humana. Linguam autem nullus hominum domare potest inquietum malum plena veneno mortifero.[Toutes les espèces de quadrupèdes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins peuvent se dompter, et ont été domptées par l’homme ; mais nul homme ne peut dompter la langue, c’est un fléau impossible à arrêter, elle est remplie d’un venin mortel].
Hyginus Thalassius revenait sur ce qu’il avait écrit dans le chapitre i de sa Brevis Destructio (v. sa note [20]) sur les sentiments de Jean ii Riolan sentant venir la mort et souhaitant faire un jour partie des « célicoles » (dans le sens erroné d’habitants du ciel).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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