Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli (1651)
Chapitre iv
Note [4]
« À la naissance » est une précision qui s’impose, mais Jean Pecquet l’a curieusement jugée inutile. La longue et profonde inspiration qui précède le premier cri vide à la fois de leur sang les lits artériel et veineux pulmonaires, puis la vive expiration qui produit ce cri les remplit et y établit la circulation pulmonaire du nouveau-né.
En 1654, Pecquet n’a pas corrigé son omission, bien que Jean ii Riolan l’ait exploitée en 1652 pour dénoncer l’absurdité de son propos (v. note [18], première Responsio, 6e partie).
Après cet aparté, l’aorte nous ramène à la situation fœtale.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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