Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
1. Préface au lecteur
Note [4]
Plaute, Amphitryon, vers 702‑704 :
« Si on contrarie une bacchante qui fait ses bacchanales, {a} sa folie devient fureur et elle redouble les coups ; si on lui cède, on s’en sort en n’en prenant qu’un. »
- Les bacchantes étaient des femmes qui célébraient les mystères de Bacchus (v. note Patin 23/260) lors des bacchanales : « Dans les commencements, les hommes n’étaient point admis à la célébration de ces mystères ; dans la suite, ils y furent initiés, et le mélange des deux sexes donna lieu à des désordres affreux. Le Sénat, pour y remédier, rendit un décret, l’an de Rome 568, qui supprima ces infâmes orgies dans Rome et dans toute l’Italie » (Fr. Noël).
« Bacchante se dit figurément d’une femme en fureur, emportée de colère, de rage ou d’amour » (Furetière).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.