Note [4]
Jean ii Riolan a repris presque mot pour mot la traduction latine d’Aristote (page 385, lignes 21‑22), dans l’édition de Bâle, 1548 : {a}
« Nous estimons que la science et la connaissance ressortissent plus à l’art qu’à l’expérience, et pensons que ceux qui maîtrisent l’art sont plus sages que ceux qui possèdent l’expérience. En toutes choses la sagesse précède en effet la science : le savant ne connaît que fort peu la cause, car il n’en sait que le comment ; tandis que le sage connaît les causes en en sachant le pourquoi. » {b}
- V. note [5], préface au lecteur des Responsiones duæ.
- Traduction de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, 1879 :
« Cependant on croit que le savoir appartient plus à l’art qu’à l’expérience, et on tient pour plus sages les hommes d’art que les hommes d’expérience ; car la sagesse est toujours en raison du savoir. Et il en est ainsi parce que les premiers connaissent la cause, tandis que les seconds ne la connaissent pas ; les hommes d’expérience en effet, savent bien qu’une chose est, mais le pourquoi, ils l’ignorent ; les autres, au contraire, savent le pourquoi et la cause. »
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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