Note [44]
« en omettant des mots essentiels », v. supra note [19] pour la résolution des « Doutes anatomiques » de Thomas Bartholin « sur les veines lactées », parue en 1653 dans les Opuscula nova anatomica de Jean ii Riolan ; Hyginus Thalassius renvoyait à ce paragraphe de la page indiquée : {a}
Cùm in sinistro latere mihi demonstrata fuisset Vena Lactea Throracica ascendens versus axillarem, non ad eam pertingens, nolui repudiare istam Venam, sed coniecturas meas diuinando, more Aruspicium, proposui, quas contraxit Bartholinus, essentialia verba omittens, vt ridiculas redderet, quod postea demonstrabo.[Quand on m’a montré la veine lactée thoracique qui monte vers l’axillaire, {b} mais sans l’atteindre tout à fait, je n’ai pas voulu nier son existence ; mais j’ai laissé à Bartholin le soin de deviner mes conjectures, comme faisaient les aruspices, {c} qui les a abrégées, en y omettant des mots essentiels {d} pour les rendre ridicules, comme je le démontrerai plus loin].
- Remarque de Riolan portant sur la page 10 des Dubia anatomica de Bartholin, qui sont réimprimés à la fin des Opuscula nova anatomica. Cette page commence ainsi :
Hæc summa est fusæ et eruditæ Riolani dissertationis in paucas contracta lineas…[Voici un résumé de la copieuse et savante dissertation de Riolan, que j’ai abrégée en quelques lignes…]
- Dissection accomplie en présence de Riolan par le chirurgien Louis Gayan (v. note [7], Experimenta nova anatomica, chapitre vi).
- V. note [5], Experimenta nova anatomica, chapitre ii.
- Mise en exergue du propos repris par Hyginus Thalassius.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.