Note [7]
Jean ii Riolan puisait dans trois sources chrétiennes pour blâmer l’immodestie de Jean Pecquet.
« Toutes choses sont difficiles, l’homme ne peut les expliquer par la parole. Dieu a infligé le labeur aux fils des hommes pour qu’ils s’y tourmentent. Il a fait toute chose bonne en son temps ; il a remis le monde aux supputations des hommes, bien qu’ils n’aient pas besoin de trouver ce qu’il a voulu faire, du commencement jusqu’à la fin. »
Lactance, De l’Ouvrage de Dieu, chapitre xiv, premier paragraphe De intestinorum quorumdam ignota ratione [Sur la raison inconnue de certains viscères] :
« Il est certain qu’il y a beaucoup de choses dans le corps humain dont personne ne peut voir la fonction et la raison, hormis celui qui l’a créé. »
« Dieu a enveloppé ses œuvres de mystère pour qu’elles ne perdent pas leur valeur et leur pouvoir de nous émerveiller : nul ainsi n’oubliera qu’il est un homme, et nul ne trouvera Dieu fou quand il ne comprendra pas pleinement sa sagesse. »
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.