Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli (1651)
Chapitre ix
Note [8]
Composé de deux panneaux articulés rigides (dénommés « flasques », comme les flancs d’un canon), joints par un morceau de cuir (« peau » ou « quartier »), un soufflet (follis en latin) est un « instrument qui sert à souffler en attirant le vent, et puis en le comprimant pour le faire sortir par un trou étroit avec violence ». Bien qu’Antoine Furetière fût un scrupuleux lexicographe, il n’établissait pas la nuance que Jean Pecquet s’acharnait à instaurer entre l’attraction, qui fait intervenir une force alors inexplicable, semblable à celle de l’aimant, et l’élasticité, qui crée un vide relatif, expliqué par la dilatation de l’air.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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