Note [8]
« Rechercher le véritable dessein des choses, tout comme ce qui est en dehors du monde, est sans intérêt pour les hommes, et au-dessus des conjectures de leur esprit » ; une note marginale d’Hyginus Thalassius renvoie au livre ii de l’Histoire naturelle de Pline, premier paragraphe du chapitre i (Littré Pli, volume 1, page 99) :
Mundum, et hoc quodcumque nomine alio cælum appellare libuit, cujus circumflexu teguntur cuncta, numen esse credi par est, æternum, inmensum, neque genitum, neque interiturum umquam. Hujus extera indagare nec interest hominum, nec capit humanae coniectura mentis.« Le monde, ou, ce que l’on est convenu d’appeler d’un autre nom, le ciel, qui embrasse tout dans ses replis, doit être considéré comme une divinité éternelle, immense, sans commencement et sans fin. Rechercher ce qui est en dehors est sans intérêt pour les hommes, et au-dessus des conjectures de leur esprit. »
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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