Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties
Note [8]
quin etiam lex
pœnaque lata, malo quæ nollet carmine quemquam
describi ; uertere modum, formidine fustis[On porta une loi et une peine contre celui qui écrirait des vers infamants sur quelqu’un. Les satiriques changèrent de ton par crainte du bâton].
« Celui qui, par des écrits injurieux ou libelles diffamatoires répandus sans signature juridique, charge quelqu’un injustement de quelque crime ou forfait, pour lequel il pourrait être puni en son corps, en sa vie, ou en son honneur, lorsque la vérité du délit serait découverte, le diffamateur subira la même punition à laquelle il a cherché à exposer l’innocent par sa malice et ses écrits calomnieux ; et quand bien même le fait attribué ainsi injurieusement se trouverait véritable, le diffamateur ne laissera pas d’être puni en vertu des lois et suivant la prudence du juge. »
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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