Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties

Note [8]

Jean ii Riolan s’était déjà servi d’Aristote contre les arguties numérologiques des pythagoriciens et empruntait à la même édition latine de la Métaphysique que précédemment, {a} pour citer le livre xiv, chapitre iii, où ce passage est fidèle à la traduction française de l’original grec donnée par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, 1879 :

« Toutes ces théories sont insensées ; elles se combattent elles-mêmes et se contredisent, en même temps qu’elles contredisent la raison. C’est bien là que l’on retrouve “ Ce discours sans fin ” dont parle Simonide ; {b} car ce discours sans fin ressemble beaucoup à celui de nos esclaves, quand ils n’ont absolument rien de bon à nous alléguer. »


  1. Hieronymus Gemusæus, Bâle, 1548 (v. note [5], Responsio duæ, Préface au lecteur), page 484.

  2. Simonide de Céos, poète lyrique grec du ve s. av. J.‑C.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 8.

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(Consulté le 10/12/2025)

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