Note [4]
Après avoir fidèlement cité un argument expérimental (peu convaincant) que Jean Pecquet a présenté à la page 77, chapitre xi, de sa Dissertation anatomica (1654), pour réfuter l’attraction du chyle dans les veines lactées, Jean ii Riolan le contrait en citant ce qu’il a écrit au bas de la même page, Ergo propellitur Chylus in lacteas venas, « Le chyle est donc propulsé dans les lactifères », c’est-à-dire sans, semble-t-il, admettre la différence entre trahere ou prolectare, « attirer » (sous l’effet d’une force agissant en aval), et propellere, « propulser » (sous l’effet d’une force agissant en amont).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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