| Note [4] | |
Contrairement à celui du chien, que décrivait ici Jean Pecquet, {a} le canal thoracique humain n’est pas double, mais unique ; c’est : {b} « le plus volumineux des troncs lymphatiques du corps. Il est le collecteur des lymphatiques sous-diaphragmatiques, à l’exception d’une partie des lymphatiques du foie et d’une partie de la partie sus-ombilicale de la paroi abdominale. Il reçoit encore les lymphatiques de la paroi postéro-latérale du thorax et quelques collecteurs terminaux de la base du cou. C’est un long conduit de couleur gris blanchâtre sur le cadavre. Ses parois sont minces et souples. Aussi le canal thoracique est aplati quand il est vide. […] Pecquet ne s’intéressait qu’au chyle et n’a pas parlé du transport de la lymphe par le canal thoracique : ayant l’apparence de l’eau, elle échappait à son regard. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Experimenta nova anatomica (1651) Chapitre iv, note 4. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0014&cln=4 (Consulté le 08/12/2025) |