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V. supra note [1] pour les courtes veines [sus-]hépatiques qui sortent de la face convexe (dôme ou gibbosité) du foie : sans en effet se réunir pour former un tronc unique, elles rejoignent la veine cave inférieure, séparément ou par paire. Étant donné le peu d’espace occupé par cette jonction, lier l’une d’elles sur un animal (sans doute un chien) vivant (et encore agité de soubresauts) n’est pas un geste de grande facilité. La démonstration de Jean Pecquet était raisonnable mais intuitive, car il y manquait celle des lobules hépatiques où se fait le passage du sang depuis le capillaire porte jusque dans le capillaire cave. Elle ne fut possible que plus tard, grâce à l’étude microscopique de la structure intime (histologie) du foie. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre ii, note 11. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0022&cln=11 (Consulté le 08/12/2025) |