| Note [7] | |
Dans un latin fort tourmenté, {a} Jean Pecquet énonçait un principe audacieux mais exact : les branches de l’artère hépatique {b} ne permettent pas au foie d’assurer sa fonction essentielle de digestion des aliments préparés par l’intestin grêle ; {c} ce sont les affluents du tronc porte qui apportent au foie le sang qu’il doit transformer en substances capables de nourrir le corps entier, {d} tandis que les branches de l’artère cœliaque ne lui procurent que l’énergie requise {e} pour accomplir cette tâche. En ce sens, on peut dire que la porte exerce la fonction d’une artère, mais sans en posséder la structure ni l’organisation anatomiques. {f}
|
|
| Imprimer cette note |
|
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre ii, note 7. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0022&cln=7 (Consulté le 10/12/2025) |