Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre iv, note 3.
Note [3]

Bien que difficile à traduire, ce paragraphe est d’une surprenante exactitude :

  • William Harvey avait certes parfaitement décrit les deux communications fœtales entre la droite et la gauche, trou de Botal ou foramen ovale entre les oreillettes, et canal artériel entre l’artère pulmonaire et l’aorte (v. notes [1] et [2], Dissertatio anatomica, chapitre iii) ;

  • quant à la circulation pulmonaire fœtale (des artères aux veines pulmonaires), elle est trop souvent tenue pour négligeable, mais on estime aujourd’hui qu’elle représente, chez l’humain, au moins 10 pour cent du débit cardiaque fœtal et qu’elle croît au fil du développement jusqu’à y prendre une part de 30 pour cent avant la naissance. Ce sang nourricier, oxygéné par la mère, assure la croissance et la maturation des poumons qui, au moment du premier cri (v. infra note [4]), vont instantanément acquérir leur fonction respiratoire.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre iv, note 3.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0024&cln=3

(Consulté le 08/12/2025)

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