| Note [5] |
|
Chez la femme, les deux artères utérines naissent des artères hypogastriques, autrement nommées iliaques internes (v. supra note [2]), mais jamais des iliaques primitives, dont semblait ici parler Jean Pecquet. Le « consortium de la veine ombilicale » était le pédicule vasculaire du cordon ombilical, formé de sa veine (affluente) et de ses deux artères (effluentes), mais le placenta (« foie utérin ») s’interpose entre lui et les branches des artères utérines, dans une organisation nettement plus complexe que ce que pensaient Jean Pecquet et ses contemporains (continuité entre les artères ombilicales fœtales et hypogastriques maternelles). Les moteurs des échanges sanguins fœto-maternels que Pecquet décrivait sont aussi obscurs qu’imaginaires. |
|
| Imprimer cette note |
|
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre iv, note 5. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0024&cln=5 (Consulté le 08/12/2025) |