Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 10.
Note [10]

Jean ii Riolan a écrit que les nævus (taches noires qu’on a plus tard appelées grains de beauté) embellissent le visage (v. infra note [11]) ; pour éclairer ce paradoxe, Hyginus Thalassius se référait au fameux précepte qu’Hippocrate : {a}

« Bref, les contraires sont les remèdes des contraires, {b} car la médecine est supplément et retranchement : retranchement de ce qui est en excès, supplément de ce qui est en défaut. Qui remplit le mieux cette double indication est le meilleur médecin ; qui y fait le plus de manquements fait aussi le plus de manquements contre l’art. »


  1. Chapitre i du Livre des Vents, Littré Hip, volume 6, page 93.

  2. Τα εναντια των εναντιων εστιν ιηματα, Contraria contrariis curantur. Après les rêveries de Samuel Hahnemann, à la fin du xviiie s., la secte des homéopathes a inversé la sentence hippocratique en disant similia similibus curantur [les semblables sont les remèdes des semblables], et donné le nom d’allopathie à la médecine qui ne croit pas dans ses principes.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 10.

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(Consulté le 08/12/2025)

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