Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 13.
Note [13]

« Il est en effet merveilleux de voir ici jusqu’où va l’audace de l’esprit humain quand elle est encouragée par quelque petit succès, et la raison fournit un prétexte à l’impudence » ; une note marginale d’Hyginus Thalassius renvoie au livre ii de l’Histoire naturelle de Pline, chapitre xxiii (numéroté xxi dans Littré Pli, volume 1, page 99), sur l’astronomie :

Mirum quo procedat improbitas cordis humani, parvulo aliquo invitata successu, sicut in supradictis occasionem inpudentiæ ratio largitur : ausisque divinare Solis ad terram spatia, eadem ad cælum agunt, quoniam sit medius Sol : ut protinus mundi quoque ipsius mensura veniat ad digitos. Quantas enim dimetiens habet septimas, tantas habere circulum duo et vicesimas ; tamquam plane a perpendiculo mensura cæli constet !

« Jusqu’où ne va pas l’audace de l’esprit humain, encouragée, comme dans les problèmes précédents, par quelque petit succès ! La raison fournit un prétexte à l’impudence : on a osé deviner la distance de la Terre au Soleil, et l’on double cette distance pour trouver celle du ciel, sous le prétexte que le Soleil est juste au milieu, de sorte que la dimension du ciel lui-même peut se mesurer sur les doigts. Le rapport du diamètre à la circonférence est comme 7 à 22, {a} et il ne faut plus qu’un fil à plomb pour mesurer le ciel ! »


  1. Le rapport de 22 à 7 est une approximation du nombre π.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 13.

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(Consulté le 07/12/2025)

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