| Note [47] | |
Plutarque, {a} Sur l’utilité qu’on peut tirer de ses ennemis, chapitre v : {b} « Quand Platon se trouvait avec des hommes vicieux, il rentrait dans son propre cœur, et se demandait s’il n’était pas tel lui-même. Si, après avoir blâmé la conduite d’un autre, on examine la sienne propre, et qu’on réforme ce qu’elle a de répréhensible, du moins alors tire-t-on quelque profit de la médisance, la chose d’ailleurs la plus inutile et la plus frivole. Que penser d’un chauve ou d’un bossu qui reproche à un autre le défaut qu’il a lui-même ? Est-on moins ridicule lorsqu’on se permet de faire à autrui un reproche qu’il peut retourner contre nous ? Un bossu raillait un jour Léon de Byzance {c} sur sa mauvaise vue. {d} « Tu me plaisantes, lui répondit Léon, sur une imperfection naturelle, tandis que tu portes sur ton dos les marques de la vengeance céleste. » {e} |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Hyginus Thalassius (1654) alias Pierre De Mercenne, Brevis Destructio de la première Responsio (1652) de Jean ii Riolan (1654) : chapitre v, note 47. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0054&cln=47 (Consulté le 08/12/2025) |