| Note [2] |
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À ce que Jean Pecquet avait rapporté dans ses Experimenta nova anatomica, Thomas Bartholin ajoutait qu’à distance des repas, en l’absence de chyle, les lactifères et leur collecteur lombaire contiennent de la lymphe : ces deux formes de pituite empruntent en effet des voies communes pour rejoindre le sang veineux subclavier. Un mot important de ce paragraphe est aliquem, que j’ai traduit par « une partie », pour désigner le chyle mésentérique qui gagne le réservoir lombaire : Bartholin croyait encore qu’il ne s’agissait pas de tout le chyle, et que le reste, conformément au dogme galénique, gagnait le foie, en passant par de petits canaux qui entourent la veine porte ; mais il allait les identifier comme étant des lymphatiques, dans ses Vasa Lymphatica, parus l’année suivante, et changer alors d’avis. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Thomas Bartholin Historia anatomica sur les lactifères thoraciques (1652) chapitre viii, note 2. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1028&cln=2 (Consulté le 08/12/2025) |