| Note [4] | |
On appelle hydatide : {a} « les vésicules pleines d’eau qui paraissent en différentes parties du corps, notamment dans les viscères pulpeux, tels que le foie, les ovaires, le placenta et les différentes glandes destinées à opérer une sécrétion évidente. On prétend qu’Hippocrate a eu connaissance des hydatides prises dans cette dernière acception ; on cite même pour le prouver l’aphorisme suivant : Quibus jecur aquâ plenum in omentum eruperit, his venter aquâ impletur, et moriuntur. {b} Nous ne chercherons point ici, par une érudition déplacée, à faire valoir de pareilles prétentions, mais nous dirons que, quelqu’aient été {c} les notions de cet auteur sur les hydatides, néanmoins il ne dit rien relativement à la manière dont elles se forment. Quelques auteurs de ce siècle ont cru devoir les rapporter à l’extension d’un vaisseau lymphatique, portée au plus haut point, entre plusieurs de ses valvules. » {d} |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Thomas Bartholin Historia anatomica sur les lactifères thoraciques (1652) chapitre xi, note 4. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1031&cln=4 (Consulté le 08/12/2025) |