Texte : Clypeus
de Guillaume de Hénault,
alias Jean Pecquet (1655),
4e de cinq parties, note 2.
Note [2]

V. notule {c}, note Patin 9/515, pour les cantharides et leur emploi déconseillé dans la rétention d’urine. Le Dictionnaire universel de médecine ajoute : {a}

« Les cantharides en poudre appliquées sur l’épiderme y causent non seulement des ulcérations, mais excitent encore très souvent des ardeurs d’urine, une strangulation, une évacuation d’urine abondante, la soif, la fièvre, et quelquefois un pissement de sang, et rendent l’haleine puante et cadavéreuse. Elles causent les mêmes symptômes lorsqu’on en use intérieurement. {b} Les auteurs ont observé qu’elles nuisent extrêmement à la vessie urinaire. » {c}


  1. Robert James, 1746, colonne 1428.

  2. Ces méfaits sont dus à la cantharidine, substance toxique pour la peau et les muqueuses, qui est produite par de nombreux insectes.

  3. Suivent plusieurs observations de mort attribuées à la toxicité des cantharides.

    La poudre de cantharides ne lèse pas le foie.


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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Clypeus
de Guillaume de Hénault,
alias Jean Pecquet (1655),
4e de cinq parties, note 2.

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(Consulté le 11/12/2025)

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