| Note [7] |
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Le grec qui saupoudre le Clypeus est purement pédant : il se lit dans plusieurs textes de Galien sur l’action des médicaments purgatifs, et signifie « en pénétrant dans les endroits utiles ». Jean Pecquet « expose » ici (car il s’exprimait à nouveau au présent, exponit, et non au futur, exponet) son argutie inintelligible, et qu’on perdrait son temps à vouloir comprendre. Voilà comme il « réplique » (reponit et non reponet) lamentablement à la brillante intuition de Charles Le Noble : la très grande abondance des vaisseaux sanguins (et non lactifères) mésentériques autorise bel et bien à penser qu’ils servent à autre chose qu’à irriguer l’intestin grêle, et qu’en période de digestion, les veines transportent dans le foie une grande partie des sucs extraits des aliments. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Clypeus de Guillaume de Hénault, alias Jean Pecquet (1655), 4e de cinq parties, note 7. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1044&cln=7 (Consulté le 11/12/2025) |