Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 2.
Note [2]

Succession de trois références antiques :

  • « Les nerfs de la sagesse sont de ne rien croire à la légère », Épicharme cité par Quintus Cicéron (frère de Tullius), vnote Patin 4/324 ;

  • « Celui qui a le cœur léger est crédule et sera réprimandé », Ecclésiastique, 19:4 : qui credit cito levis corde minorabitur (Vulgate), « Celui qui croit trop vite est léger de cœur et sera menacé » ;

  • « Il est difficile de raconter des histoires à un vieillard », Térence, L’Andrienne, acte i, scène 3, monologue de Davus, esclave de Pamphilus, fils du vieux Simo, vers 209‑211 :

    Nec, quid agam, certum est ; Pamphilumne adjutem, an auscultem seni.
    Si illum relinquo, ejus vitæ timeo ; sin opitulor, hujus minas ;
    Cui verba dare difficile est
    .

    [Je ne sais trop que faire, servir Pamphilus ou obéir au vieux ? Si j’abandonne mon maître, je crains pour sa vie, mais si je ne m’oppose pas à lui, gare aux menaces de son père, car il ne s’en laisse pas facilement conter].

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 2.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1058&cln=2

(Consulté le 11/12/2025)

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