| Note [27] | |
Écumant de rage, après avoir étalé les titres qui imposaient le respect dû à sa personne, Jean ii Riolan injuriait doublement Pierre De Mercenne en le traitant de mulo-medicus, nom que les Romains antiques donnaient au médecin (vétérinaire) qui soignait les mules : Riolan le tenait pour juste capable de soigner ces animaux que les médecins montaient ordinairement pour se déplacer dans Paris, et y mêlait son épouse en évoquant l’exécrable raillerie sur mulier (femme en latin), « mule hier, mule demain, mule toujours » (v. note Patin 14/701). Un avis daté du 4 avril 1678, conservé dans le registre parisien des tutelles (Archives nationales, cote AN Y3981B) établit que De Mercenne (mort en 1687), veuf de Louise Le Cosquyno, devenait tuteur de leur fils mineur, prénommé Charles. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 5e de 6 parties, note 27. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1058&cln=27 (Consulté le 11/12/2025) |