Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 32.
Note [32]

Sénèque le Jeune :

  • Excerpta [Fragments], dans la version donnée par Juste Lipse à la fin de son édition des Opera omnia de Sénèque (Anvers, 1615, page 794),

    « Des hommes parlent mal de toi, mais ils sont mauvais. Je m’émouvrais si Caton l’Ancien, si Lælius Sapiens, si Caton le Jeune, si les deux Scipions {a} parlaient ainsi de moi. C’est un honneur de déplaire aux méchants. Une sentence ne peut avoir la moindre autorité quand celui qui condamne est lui-même condamnable. Je m’émouvrais qu’ils parlent mal de toi s’ils faisaient ça avec jugement, mais c’est leur maladie de faire ainsi. Ils ne parlent pas de moi, mais d’eux-mêmes. Ils parlent mal de toi. Ils ne savent pas dire de bien : ils ne font pas ainsi parce qu’on le mérite, mais parce que c’est leur habitude. Certains chiens aboient en effet par nature, non par férocité mais par habitude » ;


    1. Énumération de quelques-uns des plus vertueux citoyens de la République romaine.

  • Lettre lxxvi à Lucilius, « Il faut entendre sans s’émouvoir les injures des ignorants, et dès lors qu’on marche à la vertu, il faut savoir mépriser le mépris même. »

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 32.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1058&cln=32

(Consulté le 11/12/2025)

Licence Creative Commons