Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 33.
Note [33]

Je n’ai pas trouvé ce propos dans Aristote, mais il est aussi cité à la page 25 de la De Typographia, Dissertatio historica [Dissertation historique sur l’Imprimerie], qui appartient à l’un des cinq essais philologiques de Christopher Besoldus, historien et juriste allemand (1577-1638), parus en 1620 (sans lieu ni nom) :

At tamen Germani soli, Typographiæ nostratis, de quâ hîc agitur, usum reperisse, tam certum quàm quod certissimum est : Chinensium verò rudimenta, non ad eam spectare, sed ad tabularum impressionem ; à Typographiâ multùm distantem. Ac insuper nil aliud efficiunt historici illi Chinenses ; quàm verem esse illud Aristotelis pronuntiatum, quod ita se habet : Nil prohibet, artes easdem, à diversis ; vel eodem, vel etiam diverso tempore, citra ullam communicationem inveniri.

[Il est pourtant absolument certain que les Allemands ont été chez nous les seuls à avoir découvert la technique d’imprimerie dont nous parlons ici. Elle est sans rapport avec les rudiments des Chinois qui ne servaient qu’à reproduire des images, ce qui est bien différent de notre typographie ; et les historiens chinois n’en ont rien dit d’autre. Je tiens pour profondément vrai ce qu’a dit Aristote : Rien n’empêche différents inventeurs d’avoir découvert les mêmes choses, en même temps ou en divers temps, sans avoir du tout communiqué entre eux].

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 33.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1058&cln=33

(Consulté le 11/12/2025)

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